Pour les âmes qui ne sont pas gentilles

Cela entraîne régulièrement un appel avant le rendez-vous pour annuler. Et il ne s’agit pas de prendre un autre rendez-vous, la personne indiquant qu’elle reprendra contact ultérieurement – ce qu’elle ne fait presque jamais. Cela se comprend aisément, la pression intérieure (une petite voix dans la tête) est trop forte. Il faut imaginer que la personne « entend » toute la journée « ni va pas, ni va pas, ni va pas » et fini par lâcher face au harcèlement. Il convient d’aller au rythme de chacun. Si la contrainte est trop forte, c’est que la personne n’est pas encore prête à passer le cap. Ne forcez surtout pas et laisser revenir la personne à vous. Laissez toujours la porte ouverte pour le moment opportun. Il nous arrive certaines fois d’avoir certaines personnes qui nous appellent tous les quinze jours ou tous les mois juste pour dire qu’ils vont prendre rendez-vous, et cela dure pendant des mois voire des années pour certains.

  •       Pour toutes les autres, guidez le client vers l’écoute des signes qui vont s’ouvrir à eux. Le rendez-vous est souvent quelques jours après. Dites-leur de faire attention à un événement inattendu, une pensée particulière, un ressenti spécifique qu’il aurait eu et qu’il le note pour la séance. Il s’agit souvent du point d’entrée de l’âme, l’origine première. Les signes sont nombreux comme un reportage à la télévision sur la généalogie qui était la passion de votre mère, un chat qui arrive dans votre maison alors que vous y habitez depuis dix ans et qu’il n’est jamais venu alors que votre grand-mère adorait les chats, une odeur de cuisine particulière qui vous rappelle le plat favori de votre père…

L’accord auprès des esprits supérieurs

Une fois l’accord de la personne, il vous faut l’accord des esprits supérieurs. Utilisez toujours vos ressentis ou un pendule pour demander si vous avez le droit d’intervenir : « Ais-je le droit d’intervenir sur …………………… ? ».

Respectez la réponse négative, car cela indique que vous ne devez pas intervenir, soit parce que vous n’y êtes pas autorisé, que ce n’est pas le moment ou que cela peut être trop dangereux pour vous ou pour elle à ce stade de sa vie (vous pouvez toujours redemander quelques temps plus tard). Il ne faut pas y voir un signe particulier, c’est juste que ce n’est pas le moment de réaliser cette opération pour vous (ou la personne).

Départ de l’âme/entité

Arrive le moment de l’accompagnement vers la Lumière et du départ de l’âme. L’âme va partir (voir déroulé dans la partie pratique). Les réactions des personnes peuvent être nombreuses :

ü  L’âme ne veut pas partir et oblige la personne à avoir des réactions pouvant être violentes. Il peut s’agir de réactions physiques : tremblements, gestes non contrôlés, de paroles « déplacées » : insultes, cris… Surtout restez bien concentré sur votre action et poursuivez votre travail jusqu’au bout. Ne vous placez jamais juste en face de la personne pour éviter un coup non intentionnel. Ces réactions peuvent être normales. Souvent, nous faisons un peu d’humour avant le passage d’âme pour dédramatiser cette situation en leur indiquant : « si vous voulez nous insulter, allez-y ». Les personnes sont alors plus à l’écoute d’elles-mêmes et le travail de libération se fait tout naturellement ;

 

ü  La personne se rend compte immédiatement que l’âme est partie. Cela peut se traduire par une grande tristesse, beaucoup de larmes, un épuisement physique (qui dure quelques minutes) ou au contraire retrouve l’énergie circuler en elles. Soyez à l’écoute de la personne, de ses émotions, de ses interrogations. Rassurez-là sur le départ de l’âme et encouragez-là à voir dans le futur ;

 

ü  La personne ne se rend pas compte que l’âme est partie. Cela dépend de chacun en fonction de là où on a mis nos ressentis. Les hommes sont souvent beaucoup moins à l’écoute d’eux-mêmes et disent régulièrement, malgré une mini larme, qu’ils n’ont rien ressenti.vVérifiez que le travail a bien été effectué par l’utilisation de vos ressentis ou d’un pendule. Précisez bien à la personne que cela peut arriver et que cela n’a aucun lien avec le travail réalisé.

Deuil/acceptation

Le travail sur le départ de l’âme, qu’il soit ressenti directement ou pas par la personne, va laisser la place à une période de vide, de deuil, d’acceptation et de tristesse. Un sentiment d’abandon peut apparaître ou d’épuisement physique qui nécessite de se reposer quelques minutes. Cela est tout à fait normal. Les réactions sont souvent plus vives le jour même et le lendemain mais peuvent durer jusqu’à trois jours. Nous accordons quelques minutes avec la personne sur ce point avant l’intervention pour bien qu’elle comprenne les enjeux et les réactions à venir. Le stage passeur d’âmes va également poursuivre ce travail. Vous pouvez le compléter avec une formation passeur d’âmes.

La personne va vivre ici un nouveau deuil, le vrai deuil de l’être cher ou de la relation. La petite voix qui les accompagne va disparaître pour laisser la place à du vide, du néant. Et cette situation peut faire peur, ce pourquoi nous reprenons des nouvelles trois jours après (explication donnée par la suite). Cette situation peut donc être très perturbante et surtout émotionnellement. Indiquez à la personne d’être à l’écoute des signes autour d’elle, tout comme avant sa venue. Elle retrouve souvent une odeur, un message, une situation particulière qui évoque l’âme. C’est son moment à elle pour lui dire au revoir.

Retour au « vrai » soi

Passé le délai des trois jours (et souvent même avant), la personne va se sentir revivre, retrouver de l’énergie, retrouver sa « vrai » vie, son « vrai » soi. Cela ne veut pas dire qu’elle va systématiquement révolutionner sa vie : divorcer, changer de travail, de maison, de voiture… mais qu’elle va à nouveau revoir la vie comme elle le désir, en exprimant sa véritable envie, en vivant ses passions, ses désirs

Se recentrer sur soi est loin d’être de l’égoïsme. C’est retrouver sa vraie place, sans entendre une petite voix qui indique le chemin de vie à suivre qui n’est pas le sien. Et c’est en s’écoutant, en étant en harmonie entre nos choix de vie et notre être intérieur que l’on se trouve bien, que l’on avance dans la vie sans barrières ni contraintes personnelles.

Prendre des nouvelles

Le travail autour de la personne est essentiel et se trouve être une opération très riche en émotion. Il est donc inconcevable de laisser partir la personne effondrée ou en larmes. Le passeur d’âme doit prendre le temps de discuter et d’être à l’écoute des ressentis (tout en encadrant le temps dans une démarche bienveillante afin que vous ne vous épuisiez pas à la tâche). L’absence de réaction durant la séance ne veut pas dire qu’il ne va pas y avoir un contre coup par la suite. C’est la raison pour laquelle le passeur d’âme prend généralement des nouvelles passées trois jours. Ce délai est utilisé pour plusieurs raisons :

Ø  C’est le temps classique du deuil, qui permet de laisser partir sereinement l’âme ;

 

Ø  Cela laisse une perspective de temps à la personne pour vivre dans son sein les différentes émotions qui vont passer ;

 

Ø  Cela laisse un point de contact dans le futur pour rassurer la personne qui, si elle a le sentiment d’être seule (abandonnée) à un moment donné peut se rapprocher à cette date ;

Avant l’appel, on procède toujours à la vérification que tout est bien parti grâce à vos ressentis ou à l’utilisation du pendule. La plupart des personnes sont, ce qui peut paraître surprenant les premières fois, déjà passées à autre chose au moment de l’appel et se sentent enfin re-vivre leur vie. L’appel ne dure souvent qu’une trentaine de seconde mais est essentiel dans le travail auprès de la personne vivante.

 

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